MAYE
Originaire de Sète, c’est à Montpellier, où Maye grandit, qu’il y découvre le graffiti à l’âge de 13 ans et se prend d’amour pour la culture hip hop. Passionné de dessin depuis toujours, le graffiti permet à Maye de sortir de son quartier, de découvrir d’autres personnes et d’autres cultures notamment celle du skateboard. Rencontres qui, depuis 2004, ne feront qu’enrichir ses connaissances et son art surréaliste issu de la new school. Il se lance dans la peinture sur toile en 2013 afin de pérenniser son art, de développer ses oeuvres de façon plus détaillées et d’apporter de la narration à ses personnages tout en s’inspirant de ses fresques murales.
Alors que l’artiste dessinait au départ des personnages petits et en surpoids, il a choisi d’aller à l’inverse de son propre dessin pour créer de curieux·ses long·ue·s individu·e·s filiformes, maigres et courbé·e·s. Au coeur de situations oniriques, poétiques ou encore absurdes, ces étranges personnages paraissent comme suspendu·e·s dans les airs ou tenu·e·s par des câbles tels des pantins sur lesquels sont incorporés nombre d’éléments offrant ainsi aux passant·e·s des clés de lecture.
Acrylique, bombe aérosol, pinceau, stylo… autant de techniques dont se sert Maye pour créer des dégradés de couleurs pastel dans ses oeuvres souvent inspirées de la Nature. Bien que les paysages naturels apparaissent fréquemment chez Maye, l’urbanisme est souligné, faisant ainsi écho à notre société contemporaine et à toutes les problématiques qui en découlent.
Il arrive à Maye de travailler avec son cousin Momies, un graffeur renommé de Montpellier. Leurs univers se mélangent bien, Momies influencé à la fois par la scène graffiti new yorkaise et la new school et Maye par la new school.