Tabas
Cédric Malo alias Tabas™ est né en 1974.
Il vit et créé à Marseille.
Les oeuvres et projets de Cédric ont été vus à Paris, Venise, Londres, Hambourg…
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Bureau de Tabas, Basta, “ça tabasse !”… Son pseudonyme sonne comme une marque, une punchline, un avatar de tagger ou la griffe d’un alter ego graphique masqué et ultra-créatif.
L’artiste phocéen est tout cela à la fois.
Issu du graffiti vandale et libre, Tabas agite la scène visuelle du midi hexagonal depuis les early 2000. Un pied dans les bombes, les trains et les marqueurs, l’autre au studio, à penser quelques unes des campagnes de communication les plus remarquées de la planète Marseille… À plusieurs mains ou en solo, Tabas a été vu chez Marsatac, Le Rat Luciano, Paloma, aux festivals des Nuits Carrées ou Hors les vignes à Marseille.
Homme de contradictions, de paradoxes, illusionniste mordu de la langue française, peintre d’anamorphoses Tabas a déjà installé des pipes dans une église, fait déplacer 30 000 mélomanes avec des affiches blanches ou designer des bouteilles d’une célèbre boisson anisée… Lorsqu’il investit la Villa Alliv pour un immense solo show marseillais, c’est pour y installer sa propre “Villa T-Moins”, un lieu décentré, comme “trouvé de l’autre côté du miroir” composé d’illustrations, de tapisseries, pièces de vaisselles, cendrier géant ou de traversins-cigarettes.
Un projet néo-dada qui résonnera ensuite au coeur de la prestigieuse l’Île de Murano face à la belle Venise, avant d’attirer l’attention du galeriste David Pluskwa qui exposera alors Tabas aux côtés de JonOne, Pro176, Cope2 ou Robert Combas. Entre les maîtres de la figuration libre et les Kings historiques du Graffiti New-Yorkais, les toiles de Tabas commencent à se frayer un chemin en salle de vente.
Graphisme affectif pour lettrages monochromes… Après avoir usiné ses lettres sur mur et ses typographies aux détours d’intrépides projets d’éditions, le peintre se consacre désormais entièrement à une surface : celle de la toile.
Couleurs, abstraction chaude et graffitée s’installent à nouveau dans l’oeuvre de l’artiste.
Illustration et travail à la main dominent son geste.
Intactes, la malice des compositions et la fougue des spraycans se donnent à voir en grand formats.
Après avoir usiné ses lettres sur mur et ses typographies aux détours d’intrépides projets d’éditions, l’artiste se consacre aussi désormais à une autre à une surface. Aujourd’hui, aussi tatoueur, il a fondé son propre studio privé TABAS&Co, ou il se préoccupe d’un nouveau support, votre peau